En troisième lieu:
Il faut comprendre sa propre mécanique de comportement dans les contacts sociaux.
En effet, la manière dont nous nous exprimons vis à vis des autres conditionne énormément notre équilibre. Selon que l’on soit en demande, en conseil ou en rejet lors de l’échange verbal, notre retour de l’autre se fera à notre avantage ou notre détriment… c’est la mécanique du fameux « triangle démoniaque ».
En absence de conscience nous pouvons nous placer: soit dans le rôle de bourreau, soit de victime ou encore de sauveur.
Ce faisant, nous induisons un positionnement forcé à notre interlocuteur dans l’une des deux autres positions, faussant ainsi tout échange pouvant amener à la voie de l’autonomie et de la construction du Soi.
Il est d’ailleurs dit que toute âme éveillée aura fait l’expérience des trois positions sociales et s’en sera éloignée avant son éveil à elle-même, donc d’accéder à son Soi.
Une fois le mécanisme compris, il conviendra de s’en affranchir et d’agir en conséquence de ces interlocuteurs, afin de se préserver soi-même mais également d’influencer positivement l’autre, via l’effet miroir.
Les relations sociales, de tout ordre, se construiront donc dans le stricte respect de notre Moi et Soi amenant ainsi des relations vraiment constructibles au long terme.
Il y aura interdépendances positives et non dépendances nuisibles.
Le développement spirituel:
L’effet papillon ?
La notion philosophique et spirituelle de notre chemin karmique passe obligatoirement par les conséquences de notre construction, notre exploration, notre acceptation du Soi mais également de nos choix et de nos actions au quotidien.
Je reviendrai dans un prochain article sur la notion de « défiance karmique », de chemin de vie et de la notion largement incomprise du libre arbitre.
Selon la roue de Samsara, nous devons intégrer que notre vie est dépendante de celle des autres âmes incarnées avec nous, dans la même période.
Selon la roue de Samsara, nous devons intégrer que notre vie est dépendante de celle des autres âmes incarnées avec nous, dans la même période.
Notre âme, le Soi, a défini avant son incarnation une somme d’expériences devant être explorées, un bagage de sagesse devant être acquis avant que notre enveloppe corporelle cesse de vivre. Il en est de même pour chacun d’entre nous, en fait.
L’action ou inaction d’un seul, touchera de conséquence la vie d’un autre à plus ou moins long terme et à plus ou moins d’importance.
De plus, nous n’aurions pas assez de notre vie pour faire toutes les expériences et c’est pour cela que nous devons apprendre des autres, de leurs choix, de leurs vies.
Je n’ai pas dit vivre par les autres mais s’enrichir de leur vie, nuance importante que les dépendants affectifs et les « faux self » ont la fâcheuse tendance à confondre.
Suivre la voie du milieu:
La voie du milieu est un enseignement bouddhique issue des écrits de Siddharta Gautama, le premier bouddha a avoir atteint le Nirvana, l’illumination.
La roue du Dharma ou voie du milieu consiste à travailler en conscience les quatre nobles vérités.
La première de ces vérités, Dukkha, sera de comprendre que la nature de la vie est faite de souffrances et de joies. L’alternance des deux expériences apportant la compréhension des autres vérités.
La deuxième vérité, Samudaya, sera la mise en lumière que la souffrance et la joie existent et se nourrissent de la présence du désir, de la possession, de l’envie… Les trois dépendants finalement de nos choix égotiques. Se défaire de ses désirs empêchera de nourrir les souffrances.
La troisième vérité, Nirodha, sera la capacité de bloquer Dukkha, se libérant ainsi de la passion possessive et donc des souffrances…
La quatrième vérité, Magga, sera d’arpenter ce sentier de sagesse et de détachement pour atteindre la vérité absolue, le Nibbana, également appelé Nirvana.
Cet enseignement, que l’on pense à tort, issue du courant bouddhique prend sa source première dans les enseignements Hermétiques Egyptiens, la Table d’Emeraude autrement appelé Table d’Hermès.
Mais là encore, nous devons constater que les Egyptiens semblaient détenir ce savoir d’une autre source. J’y reviendrais dans un prochain article.
Lâcher prise:
Le lâcher prise est une absence de contrôle des facteurs « aléatoires » de sa vie. Nous l’avons dit, tout est écrit.. Du moins, les étapes importantes de votre vie sont écrits… Agencés en chapitres qui s’activeront lorsque le moment sera venu, lorsque les consciences seront prêtes à apprendre et à en tirer de la sagesse.
Comme il est dit fort justement dans le film “Le bureau des ajustements” lorsque le héros pose la question “.. mais et la notion de libre arbitre ?” à des guides chargés de faire appliquer les karmas individuels, la réponse est sans équivoque: “.. vous avez le droit de choisir votre dentifrice, ça vous avez le droit..”.
Autant dire immédiatement que la décision intellectuelle d’aller dans une direction erronée plutôt que la bonne, pourtant planifiée karmiquement, s’appellera l’égocentrisme.
Tout, dans votre vie, s’opposera à ce chemin décidé par une conscience intellectuelle s’opposant à la conscience spirituelle.
Il faut éviter à tout prix d’emprunter cette voie unilatérale qui sera irrémédiablement encombrée d’épreuves, qui, si on perdure dans cette direction, prendront de la puissance au fur et à mesure que l’obstination mentale grandira.
Rien n’est dû dans la vie, si ce n’est votre karma à réaliser.
Ainsi en accord avec la voie du milieu, il faut avoir foi en ce que la vie vous donnera et garder confiance en vos forces, parfois inconnues, qui s’activeront au moment opportun et vous feront grandir de ces expériences. Vouloir camper égotiquement dans une décision mentale vous infligera des souffrances bien inutiles.
Lâcher prise sera donc simplement accepter que certaines choses sont écrites mais aussi que les autres soient justement… les autres.
Ils peuvent mal vivre vos orientations de vie, vos valeurs, votre vision, vos actions mais aussi vos inactions… Ils sont libres eux aussi mais leurs jugements, leurs décisions ne doivent jamais interférer avec les votres.
En conclusion
C’est un travail sur l’Unité de son Soi qui pourra interagir avec le Soi d’un autre et non notre adaptation de notre Moi au Moi de l’autre.
Le travail d’exploration se mène à son rythme, selon ses capacités, sans craintes extérieures mais toujours armé de la seule chose vraiment vitale…
La décision d’explorer, construire et nourrir son Soi.
Par la suite, l’expansion de l’individu pourra se faire vers l’extérieur, vers le Monde, en l’influençant positivement d’une « UNdividualité » servant d’exemple à tous ceux qui le veulent et s’en trouveraient inspiré.
Et cela pourra se faire enfin, sans risque d’adaptation aux sphères extérieures familiales, amicales, professionnelles, sociales, médiatiques…
Vous serez alors sorti de la Matrice.
Affaire à suivre…
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