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L’Unité est la Clef (3e partie)


L’Unité dans et avec le Monde.


Cette troisième partie aborde une vision étendue de l’Unité. Nous l’avons vu avec la flamme jumelle passant de « UN-dividu » à Deux-individus créant un troisième individu propre: le Couple… La démarche est indéniablement de passer d’une exploration du Moi pour révéler le Soi interne qui deviendra capable de donner et recevoir de l’Amour de son jumeau. L’étape d’après sera d’envisager de le faire avec les sphères extérieures.

A ce stade du développement de l’âme, les différences entre flamme jumelle, âmes soeurs et âme (dite classique) disparaissent et toutes se retrouvent face aux mêmes difficultés.


Le pouvoir destructeur en soi…


Nous avons compris l’effet miroir au travers du relationnel intimiste et fusionnel de la flamme jumelle, certes. Mais cette mécanique de reflet renvoyé existe pour tout à chacun dans son rapport au Monde.

Ce Monde est le reflet de nos résultats et déductions sur nous même… Ceci induisant un positionnement vis à vis des autres. Il est le révélateur, le Polaroïd, l’image résultante future de nos choix et décisions actuelles. Pour l’imager, la citation du Dalaï Lama « Soyez ce que vous voulez que le Monde soit » en est la meilleure expression.

Constatant qu’une dynamique de développement personnelle est d’abord ésotérique (à l’intérieur de l’être) pour aller progressivement vers l’exotérisme (à l’extérieur de Soi), la nécessité d’une construction solide et fiable devient évidente avant de pouvoir s’ouvrir aux autres.

Comment laisser exister dans le Soi des zones inexplorées, des vides, des inconnus, des peurs, des faiblesses, des doutes tout en espérant se sentir rassuré par un monde extérieur ?

L’autre, quel qu’il puisse être, n’a pas le pouvoir de construire notre Soi.

Et à fortiori, il ne devrait jamais avoir ce poids sur les épaules car, dans le cas où il resterait bien intentionné vis à vis de nous, il s’écroulerai à plus ou moins long terme sous le poids des deux existences, la sienne et la notre. Mais dans le cas où il souffrirai lui même d’un déficit de structure interne, il appliquerai vraisemblablement le comportement inhérent au triangle démoniaque (voir plus bas). Enfin, si l’Amour inconditionnel nous anime, nous ne devrions jamais faire porter notre existence à qui que ce soit.


La flamme jumelle ?


Dans le cas de la flamme jumelle, c’est l’absence de conscience intellectuelle qui dans la majorité des cas verra le couple s’autodétruire par un comportement propre à chacun des deux jumeaux. Leurs programmes psychologiques sous jacents s’enclenchant automatiquement.

Le chaser (l’âme éveillée) appliquera le triangle démoniaque avec forces et violences afin de faire réagir son jumeau… Ainsi il adoptera différentes positions de dialogue alternant le rôle de bourreau, de victime mais également de sauveur dans la relation avec son jumeau. Ceci ayant un effet destructeur sur la communication et l’équilibre du couple.


Le runner (l’âme fuyante) appliquera d’abord ses facultés d’adaptation à son interlocuteur allant jusqu’à dire l’opposé de sa volonté propre afin de ne pas décevoir son chaser. Mais face à l’alternance des positions de communication et sa crainte des conflits il finira par adopter une méthode de fuites chroniques pour en finalité choisir un éloignement définitif et vital, motivé par une nécessité absolue de survie.


Tous…


L’être éveillé ne peut entamer son exploration du monde avec sérénité qu’en connaissant tout de son intériorité. Listant ses faiblesses, assumant ses peurs, il saura faire front et mettre des actions volontaires pour compenser ou, je l’espère, corriger définitivement ce qui pourrait l’handicaper.

La conscience intellectuelle gardant en mémoire les expériences passées mais également les solutions trouvées, le Soi se grandira des nouvelles confiances en lui.

Dès lors, il « sait » avoir les ressources à vivre, et non survivre, dans ce monde.


Pouvoir destructeur du Monde comment résister ?


En tout premier lieu:

La compréhension, l’acceptation et la construction de ses quatre consciences en simultanéïté sont vitales. Ceci passant par la maîtrise d’une conscience active permettant l’équilibre des deux courants et énergies que sont le Yin et le Yang dans l’ensemble de l’être.

Etre maître de ses énergies, son énergie vitale, est le B.a-ba selon tous les courants de thérapie holistique.


En deuxième lieu:

L’exploration et la gestion de l’équilibre psycho-émotionnel est incontournable car des cas précis de comportement peuvent amener l’individu à se déstructurer par relation sociale, amicale ou amoureuse.

Les interactions des autres vis à vis du Moi sont souvent inconscients.

C’est essentiellement des événements vécus antérieurement qui induiront des comportements non maitrisés dans la psyché.

Le principal levier déstabilisant du psycho-émotionnel, que cela soit en terme de force mais également d’effet domino, sera la présence en soi d’une ou plusieurs dépendances affectives.


La dépendance affective…


J’ai longtemps hésité à développer ce paragraphe sur la dépendance affective dans la publication précédente mais force est de constater qu’elle prend ses racines dans un relationnel antérieur à la rencontre des jumeaux et existe avec les autres avant toute chose.

Il existe plusieurs types de dépendances affectives, plusieurs puissances et bien sûr de multiples causes.


Le seul point commun à toutes ces variables est un déficit de construction chez l’enfant, vis à vis de lui même et sa valeur, et ce dès le plus jeune âge de sa vie.

On peut trouver des expériences vécues totalement différentes les unes des autres et qui pourtant induiront un même type de dépendance chez le jeune enfant, selon qu’il ait été désiré ou non mais aussi par les véritables raisons du désir parental.

Voici une liste non exhaustive de ce que l’on peut rencontrer:

  1. L’enfant non désiré (rejet ou déni)

  2. L’enfant trop désiré et choyé (enfant roi, étouffé par ses parents, ..)

  3. L’enfant de remplacement (suite au décès d’un frère, soeur, parents)

  4. L’enfant ciment du couple (dans le but de retenir le conjoint)

  5. L’enfant transfert (portant les espérances déchues des parents)

  6. L’enfant descendance (devant porter la pérennisation du nom)

  7. L’enfant objet (asservi à la famille souvent grâce à la culpabilisation)

  8. L’enfant poubelle (absorbant le mal-être parental), etc…

Parfois l’enfant est même porteur de plusieurs dépendances induites en même temps. Le manque de structure et de conscience individuelle des parents en est principalement la cause.

Ils « placeront » alors l’enfant dans un schéma comportemental subit, et non libéré, qui obligera l’enfant à s’adapter à eux. C’est très souvent à cette période que l’enfant commencera la construction de ce que Sigmund Freud appelle le « faux-self », un personnage fictif basé sur les désirs et attentes parentaux ayant pour but d’attirer leurs bonnes grâces et leur Amour. « Faux-self » existant dans quasiment chaque dépendance affective.


Il y a des centaines de comportements parentaux, majoritairement inconscients (et heureusement!), qui imprégneront le Soi de l’enfant avant même que ses consciences soient suffisamment armées pour se construire avec des bases saines.


L’exploration de ses propres vécus, même lointains, est nécessaire. Non pas pour rendre responsable des parents qui ne pourraient assumer autant de culpabilisation et réagiraient frontalement, mais au contraire pour « régler » en soi, avec l’Amour inconditionnel, ce conflit d’interêt devenu évident dans le Moi.

Adulte et Enfant intérieur unis..

« L’autre n’allant pas mieux parce que je porte son poids », il est important de comprendre que ces interactions avec les parents sont handicapant pour le Moi, et donc le Soi, sans pour autant soulager le parent de sa souffrance personnelle. Pire, le parent ne faisant pas face à ses problématiques personnelles, il ne cherche pas à évoluer. On retrouve donc ici les grandes lois de la roue de Samsara qui nous indiquent que ce sont les âmes d’enfants qui choisissent leurs parents avant de s’incarner, dans le but de les pousser et de soutenir leurs développements karmiques.


On se retrouve donc à deux, voir plus, souffrants d’une même cause non réglée par le(s) parent(s). Il est évident que le parent ne réglant pas ses dualités et comportements influera fortement sur la relation de couple de son enfant et bien évident sur l’être aimé… et lui même par effet domino pourra inquiéter son propre entourage, etc…


L’inconscient de l’enfant devenu adulte le poussera à quitter, voir fuir, la situation d’asservissement, sauf dans le cas où un besoin sécuritaire (bas de la pyramide de Maslow) devait lui être offert par la cellule familiale… Ce qui, il faut le dire, indique un chantage matériel et/ou financier évident de la part de la famille.


Dans le cas où l’émancipation de ses parents n’aurait pas lieu, l’enfant, devenu jeune adulte, continuera de nourrir son « faux-self » afin d’attirer les bonnes grâces d’un entourage social (amical et/ou professionnel). Gardant sa base comportementale il cherchera à croitre et grandir sans remettre en question ses fondements.


Il y aura alors nécessité pour l’individu concerné de s’entourer d’un grand nombre de contacts sociaux qu’il maintiendra paradoxalement à distance de sa personnalité profonde en s’empêchant d’avoir des rapports trop intimistes et/ou amoureux.

Ce sont les peurs d’être découvert, jugé et rejeté par les autres, en bref le fait de n’être plus assez « aimable » qui le pousseront à s’adapter aux avis et désirs de l’entourage. Son adaptation à ce dernier est quasi permanente et proche de la servitude, l’obligeant à avoir des paroles pesées, des dialogues superficiels et des avis complaisants avec tous… Charmant ainsi le plus grand nombre de personnes, il sera rassuré dans sa capacité à plaire au plus grand nombre.

Selon l’égo de l’individu, cette attitude s’applique vis à vis de l’ensemble de la société, un groupe restreint et un esprit de clan; qu’il aura d’ailleurs la plupart du temps constitué lui même avec des personnes toutes acquises à lui.

La quête de ces multiples « amours sociaux » superficiels l’éloigne bien évidemment d’un lui-même souvent à peine construit. L’Amour profond et véritable devenant synonyme d’une prise de danger ingérable en absence de structure psycho-affective autonome.

L’individu construira des remparts à toute implication amoureuse au long terme, sans être totalement conscient de son sabordage émotionnel.

Son amour propre, sa confiance en lui et sa stabilité dépendront donc des avis et jugements uniquement extérieurs.


Acteur fuyant…


Dans la flamme jumelle nous retrouvons ce comportement dans l’un des jumeaux: le runner.

Le chaser étant capable de « démonter » le « faux-self » et voir au plus profond de son jumeau, celui-ci se sentira dans une insécurité essentiellement due à sa dépendance affective familiale.

On comprend aisément la tendance du runner à fuir ce jumeau éveillé, apte à activer dans l’enfant intérieur, la peur d’être rejeté et désaimé. Le chaser est pourtant en capacité de l’aimer dans son entièreté.

Après avoir beaucoup étudié différentes compositions de flamme jumelle, je confirme avoir trouvé ce schéma chez tous les runners.

Au moment où celui-ci se retrouve face à son jumeau, il lui faut décider du comportement qu’il devra adopter… Continuer à jouer un rôle au travers de son « faux-self », ou révéler sa véritable personnalité tout en risquant de perdre ses acquis amicaux, familiaux et globalement sociaux.

Ce choix se résumant finalement à décider d’être vrai ou faux envers soi et les autres.

Lorsque la vie de couple cherchera à faire naitre l’individu à un Amour plus grand et libre, la dépendance au travers du « faux-self » agira comme un programme sous-jacent à la conscience et révélera les souffrances ensevelies en profondeur. La relation sera impossible à plus ou moins long terme.

Il est à noter qu’après avoir étudié les configurations de flamme jumelle, j’ai pu constater que la totalité des chasers avaient souffert de dépendance affective AVANT la rencontre de leur jumeau.. mais la majorité l’avait déjà réglé au moment de la reconnaissance.


Potentiellement chez tout le monde…


Ce seront toutes les formes de dépendance affective qui provoqueront des déstabilisations de l’individu.

La non compréhension des causes de l’instabilité généreront des doutes, des remises en question, des peurs de projection ou de décision, des manques de confiance, etc…

Paradoxalement, on trouvera souvent un désir de contrôle immodéré sur les autres aspects non émotionnels de l’individu, applicable à l’orientation professionnelle, sociale, matérielle, corporelle, sexuelle, …

En quelques sortes l’individu aura le besoin de « maintenir » ce qui sera le plus simple et aisé pour lui: « le faux-self »… donc stagner dans sa zone de confort.


Toujours motivé par le fait de résister à son exploration profonde et personnelle, il est évident que celle-ci sera source de douloureuses prises de conscience mais s’avèreront toutefois nécessaire pour découvrir le véritable Soi.


Affaire à suivre…

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