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L'article

 

« Et ça… est-ce que j’y ai droit ? »

Dernière mise à jour : 6 janv. 2023

Vous est-il déjà arrivé de vous poser cette question?… Face à une idée, un projet, une opportunité, quelque chose ou quelqu’un qui vous attirait?

A cet instant précis, vous vous posez profondément la question de si vous avez ce droit. Pourtant il est là, juste devant vous, vous pouvez le regarder, le manipuler sous toutes ses coutures, l’analyser, l’envisager…

Comment répondre à cette question «Y ai-je droit? »? Dès lors, plusieurs possibilités de trouver une réponse:

  1. Le garder, ce droit, à l’état de rêve bien au chaud dans votre esprit… pour « le jour où peut-être »… pour le « quand j’aurais ceci, quand j’aurais fait cela »… Vous le gardez dans un coin de votre tête et de votre coeur en attendant le bon moment. Et sans vous en rendre compte: Vous vous résignez, c’est du rêve pour plus tard!

  2. Ou bien, vous vous dites clairement que c’est ni possible, ni envisageable, que vous ne le méritez pas, que vous n’y arriverez jamais… « c’est trop beau pour moi »…et dans un parfait auto-sabotage: Vous vous résignez.

  3. Parfois vous y allez à fond et oubliez tout le reste, dans une frénésie intrépide, rien d’autre n’a de raison pour vous, vous foncez sans préparation, sans plan! Juste en répondant à cette envie et besoin immédiat. C’est bien évidemment dangereux… La preuve; ça se casse la binette… et vous êtes contraints de vous résigner encore…

  4. Vous ne vous autorisez pas à d’accéder à ce droit avant d’avoir tout.. le plan absolument parfait et millimétré pour y parvenir afin d’assurer un succès certain! Tellement binaire… et encore une fois, vous vous résignez.

  5. Vous estimez que vous le méritez et que vous avez les capacités pour concrétiser ce droit… Après avoir envisagé la mise en oeuvre de votre projet, vous le partagez avec enthousiasme auprès d’un ou des proches… qui ruinent tous vos espoirs… Et là, encore, vous vous résignez!

Bref dans tous les cas vous l’aurez compris, il s’agit de frustration qui s’installera; pendant ou jusqu’à une période indéterminée ou tout bonnement pour toujours… Frustration de joie, qui prend naissance et se nourri dans vos peurs!

Depuis le début de cette année 2019, il vous est demandé d’épurer, de trier, de vous rapprocher de tout ce qui vous correspond et vibre pour vous. Un besoin de renouveau se fait sentir, la nécessité de ne plus subir ses anciens schémas, de ne plus être en soumission des gens, du lieu où l’on vit, du travail que l’on a… et surtout plus en auto-soumission et auto-sabotage à s’empêcher de vivre, soi-même ! Il serait peut-être temps de quitter la position de victime dans votre existence…Il vous faudra stopper les positions de victime, bourreau ou sauveur ! Adieu le triangle de Karpman

(extrait du livre: « Flamme Jumelle, de la Gémellité à l’Unicité » Editions Unity is the Key)

Le triangle de Karpman

Le triangle de Karpman est un phénomène de gestion relationnelle entre les individus. C’est Stephen Karpman qui proposa, en 1968, cette analyse transactionnelle. Elle met en évidence le fait qu’un individu peut interagir selon un scénario relationnel typique, en « jouant » un rôle, ou une alternance de rôles.

Dans le triangle de Karpman, il y a trois scénarios possibles, donc trois rôles. Ces trois rôles conduisent à agir en position de victime, de sauveur ou de bourreau (persécuteur selon le terme de Karpman).

Victime : la victime cherche à attirer le sauveur à travers ses choix comportementaux. En provoquant l’attention sur elle par la plainte ou en exprimant une problématique, elle veut que le sauveur résolve les problèmes. Néanmoins, la victime ne demande jamais d’aide pour y remédier par elle-même.

Sauveur : le sauveur est narcissique et existe à travers le secours qu’il apporte à sa victime. Il comble ainsi son ego, et légitimise son existence. Il place les autres dans une incapacité de solutionner leurs problèmes par eux-mêmes. Il pense être la personne la plus compétente, et la mieux placée pour trouver une solution. Il agit tel un super-héros, donneur de leçon parfois, même envers les gens qui ne demandent rien. Se rendre indispensable aux autres est vital pour lui.

Bourreau/Persécuteur : Le bourreau dénigre le comportement des autres par l’attaque. Il cherche à faire réagir son interlocuteur en l’enfermant dans son propre raisonnement, ou en provoquant un électrochoc émotionnel… Il justifie ses actes et paroles par la « franchise », et par l’honnêteté qu’il se doit d’avoir envers l’autre. Il pousse les autres à dépasser leurs propres limites, et niveaux de tolérance. C’est par un comportement abrupt et dur qu’il développe une certaine forme de responsabilité, de témérité, une auto-détermination. Certains bourreaux aiment l’emprise mentale qu’ils ont sur autrui.

C’est la tenue d’un rôle plutôt qu’un autre qui décidera du scénario qui se met en place entre deux personnes, en face à face, au cours d’un événement ou d’un dialogue.

Ainsi, un individu dans un rôle de victime placera son interlocuteur dans les rôles probables du sauveur, ou du bourreau. Le fait de se positionner dans un rôle plutôt que dans un autre, oblige le partenaire à assumer un des deux rôles complémentaires. Tout ceci se produit sans que le phénomène soit conscientisé par la conscience intellectuelle. Les impacts sur les autres consciences sont également non conscientisés, mais néanmoins réels.


Comment accéder à ce dont on a envie et besoin à la fois en restant structuré ?

Question à laquelle vous devez répondre en interne avec une analyse:

  1. Quels sont les aspects factuels? (les facteurs actuellement présents)

  2. Quelles sont les risques et conséquences de telle ou telle décision/action?

  3. Quels sont les ressentis émotionnels? (besoins et envies)

  4. Quels sont les signes perçus qui permettent le discernement d’une intime conviction?

…Plus question d’être binaire dans ses « ré-actions! »…

Récapitulons donc vos forces en présence :

Votre partie enfant (la partie Yin de l’individu), qui a des rêves, des besoins et des envies. C’est une partie de vous qui sera majoritairement dans la REACTION.

Votre partie adulte (la partie Yang de l’individu), capable de raisonnement intellectuel et de discernement, avec un pouvoir décisionnel final. C’est donc la partie de vous qui est en mesure de prendre.

-> Réaction -> Action ? Et bien non ! Il manque l’étape de REFLEXION, qui va impliquer les deux forces en présence:


La REFLEXION: Phase essentielle, qui requiert la tempérance.

La tempérance c’est quoi déjà? C’est la fusion parfaitement équilibrée entre la patience, la prudence et le discernement. Non non je n’ai pas dit procrastination, hyper-sécurisation et mentalisation à l’excès…

La phase de réflexion permet de réunir les aspirations à ETRE et AVOIR (l’un n’étant jamais pérenne sans l’autre) – donc de nourrir une part de rêve de notre enfant intérieur par ses grandes aptitudes d’imagination, de créativité et de projection; discernée et tempérée par l’adulte qui a vocation à CONCRETISER les rêves.

Il s’agit d’allier les forces des deux parties de vous, pour CREER la possibilité de ce à quoi vous aspirez, pour toujours vous rapprocher davantage de votre incarnation authentique 3D, en accord dans vos quatre consciences®.

La création du contexte par l’adulte en action, légitimera vos besoins tout en restant structuré et dans l’action! Gage de confiance en soi, de liberté et de joie! De VIE…

  1. « J’ai le droit d’avoir des besoins, le besoin d’avoir des droits! »

  2. « Je peux avoir le droit, j’ai le droit de me donner le droit d’avoir et d’être! »

  3. « Je suis responsable de ma propre vie, capable de répondre et de créer ce qui est bon pour moi! »

Et si ça ne se concrétise pas au final? Peu importe, vous aurez la possibilité de créer à l’infini à partir de ce moment, plus de frustrations… toutes les possibilités s’ouvrent à vous, par vous, pour vous…

Et si vous vous autorisiez à vivre heureux? Fini de se résigner, de s’abandonner, de se rejeter! Bonjour la RESILIENCE !

Je vous souhaite à tous et à toutes un très beau solstice d’été!


Anaïs Doussot – Unity is the Key®



ASTUCE FUN La boite/pochette à idées:

Récupérez une vieille boite en carton Décorez la avec des papiers de couleurs, photos, paillettes…Laissez libre court à votre imagination! Remplissez-là d’articles, de vos projections dessinées, de photos, de toutes les idées matérialisées sur papier…

Chaque fois qu’une idée vous vient ou vous attire, écrivez la! Mettez-là dans la boite… réunissez au fur et à mesure les éléments (ce dont vous avez envie, les informations liés à la mise en place de ce projet)…

Ne perdez plus jamais de vue cette boite, qui permettra de garder vos idées (réaction), réunir les possibilités (réflexion), et avoir les éléments pour se mettre dans l’action au moment venu (action)!

A vos rêves, créez demain !


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